Genèse 36, 1 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 1, 28 février]

La famille de Jacob est maintenant complète après la naissance de Benjamin (chap. 35, 23). Mais parallèlement la famille d’Ésaü prospère. Elle compte de nombreux chefs, ainsi que des rois (v. 35-39). Certains jeunes gens ambitionnent de devenir des chefs, mais combien il est meilleur d’obéir au Seigneur et de servir les siens que d’avoir autorité sur un grand nombre de personnes. Le Seigneur l’enseigne à Ses disciples : « Vous savez que ceux qui sont réputés gouverner les nations dominent sur elles… mais il n’en est pas ainsi parmi vous, mais quiconque voudra devenir le premier sera l’esclave de tous » (Marc 10, 42-44). — Parmi les hommes puissants mentionnés dans ce chapitre, l’un trouvera des sources chaudes au désert, image de toutes les déceptions de ce monde et de ce qui ne désaltère pas (v. 24). Un autre, Amalek, deviendra le plus acharné de tous les ennemis d’Israël et ce dernier aura affaire à lui tout au long de son histoire. — La fin du verset 8 nous rappelle : Ésaü c’est Édom ! Le nom de Jacob le supplanteur a été changé en Israël : Prince de Dieu, tandis que celui d’Ésaü est devenu Édom (chap. 25, 30) qui signifie « roux », « potage ». Terrible ironie ! Cet homme et sa race, de génération en génération, ont été condamnés à porter comme nom celui du plat échangé contre sa bénédiction.