Genèse 43, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 1, 12 mars]

Les frères de Joseph sont pleins de crainte. C’est un signe que leur conscience est mal à l’aise. Il faut qu’ils retournent vers Joseph, et s’expliquent au sujet de l’argent qu’ils ont retrouvé dans leurs sacs. Ne restons pas loin du Seigneur quand nous avons un poids sur notre conscience. Allons aussitôt à Lui pour tout Lui confesser. Le verset 8 trace à tout pécheur la marche à suivre : se lever, aller et vivre (comp. Luc 15, 18). — Les hommes ont pu décider leur père à laisser Benjamin les accompagner et, enfin, se mettent en route emportant avec eux un présent : le meilleur produit du pays (v. 11). Mais le puissant Joseph, celui dont tous les greniers sont remplis, a-t-il besoin de quoi que ce soit ? L’homme a toujours eu la prétention d’apporter quelque chose à Dieu. Mais de Sa part tout est gratuit. Il ne peut rien accepter, même ce que l’homme produit de meilleur. Miel, épices, pistaches, amandes, sont des produits de luxe, insuffisants pour nourrir ceux qui n’ont plus de blé. Ce qu’il faut à nos cœurs, c’est le blé céleste, la nourriture d’en haut qui seule peut apaiser la faim de nos âmes. Le monde nous présentera quelques friandises, mais le Seigneur Jésus, le vrai Joseph, pourra seul nous donner le blé du pays céleste, en se présentant Lui-même à nos cœurs.