Genèse 43, 16 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 1, 13 mars]

Combien les frères de Joseph ont de peine à mettre de côté leurs propres ressources ! Il faut cependant qu’ils acceptent le fait que leur dette a été payée. Nous pouvons être sûrs que les comptes du préposé de Joseph étaient en ordre puisqu’il leur affirme : « Votre argent m’est parvenu » (v. 23). Le grand Joseph avait personnellement payé pour ses frères. C’est ainsi que Christ a fait tous les frais de notre paix. Notre dette a été entièrement payée et Lui seul en connaît l’importance. Toutefois, tant que le mal n’est pas jugé et confessé, la joie de la communion ne peut être goûtée. Le repas pris ensemble est l’image de cette communion qui implique une parfaite entente, une conversation commune entre tous les participants. N’en est-il pas ainsi à la table du Seigneur où les croyants, tous ensemble, pensent à Ses souffrances ? Mais ici, à cause du péché qui élève une barrière entre eux, Joseph mange à part et ses frères à part (v. 32). — En lisant ces chapitres, vous remarquerez combien de fois nous voyons Joseph pleurer (chap. 42, 24 ; 43, 30 ; 45, 2, 14 ; 46, 29 ; 50, 1, 17). Chose admirable, ce n’est ni dans la fosse ni dans la prison, qu’il pleure ! Non, ce sont toujours les larmes de l’amour. Elles nous font penser à celles du Seigneur Jésus (Jean 11, 35 ; Luc 19, 41).