Exode 1, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 1, 27 mars]

Les circonstances ont bien changé dans le pays d’Égypte entre la Genèse et l’Exode. Ce qui caractérise maintenant le Pharaon et son peuple, c’est qu’ils ne connaissent pas Joseph (v. 8 ; Act. 7, 18). Celui qui a sauvé l’Égypte et conservé la vie à tout un peuple a été totalement oublié ! Il en est ainsi du monde actuel dont Satan est le prince. Jésus le Sauveur n’a pas de place dans les pensées des hommes. Et, ce qui va de pair avec l’ignorance de Dieu et de Son Fils, les âmes sont tenues dans une dure servitude dont certains gémissent mais dont la plupart demeurent inconscients. Cet esclavage dans lequel Satan maintient les hommes est figuré d’une manière saisissante par le service impitoyable auquel les fils d’Israël sont ici assujettis (v. 13). Mais le sujet du livre de l’Exode est la rédemption : la délivrance du peuple de Dieu arraché à ce terrible pouvoir. — Le méchant roi ordonne la mise à mort de tous les garçons nouveaux-nés en Israël (comp. Matt. 2, 16). Mais Dieu se sert de femmes qui Le craignent et au contraire ne craignent pas l’ordonnance du roi, pour déjouer les desseins de l’ennemi. Combien sont précieux pour le cœur de Dieu tous les signes de fidélité au milieu de cette scène où Satan règne.