Exode 2, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 1, 28 mars]

Dieu dans Sa grâce n’a pas voulu laisser les siens dans l’esclavage. Il leur a donné un Sauveur : Moïse, type de Christ dont l’histoire nous est relatée plusieurs fois dans les Écritures (Act. 7, 20… ; Héb. 11, 23…). Dans le coffret préparé par la mère de Moïse, nous avons une image des soins que prennent les parents chrétiens pour protéger leurs enfants contre les influences pernicieuses du monde extérieur. Mais ces soins ne suffisent pas. Il faut aussi la foi : le coffret doit être mis à l’eau ! Et Dieu répond à cette foi par une délivrance providentielle. Derrière la scène, Il dirige tout, se servant même des larmes du petit enfant. Finalement le décret du Pharaon n’aura servi qu’à préparer dans sa propre maison un rédempteur pour Israël. Moïse, devenu grand, montre comme ses parents une foi exceptionnelle. Hébreux 11, 24… souligne comment il refuse l’avenir brillant qui s’offre à lui ; il choisit…, il estime…, et quel est son secret ? Il regarde à la rémunération. Grand exemple pour nous qui sommes tous, tôt ou tard, placés devant ce choix : le monde avec sa gloire et ses plaisirs ou « l’opprobre du Christ » ! Moïse se présente pour délivrer son peuple. Mais son échec nous instruit aussi. Si grandes que soient les affections, on ne peut pas suivre Christ par l’énergie naturelle (v. 12 ; comp. Jean 18, 10).