Exode 3, 7 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 1, 30 mars]

Pendant les longues années d’esclavage dans la « fournaise de fer » de l’Égypte (Deut. 4, 20), Dieu n’était pas resté indifférent aux souffrances de Son peuple. Il se souvenait de Ses promesses à Abraham (Gen. 15, 13, 14), à Isaac (Gen. 26, 3) et à Jacob (Gen. 46, 4). Le moment vient où Il va se faire connaître aux siens par le moyen de Moïse comme le Dieu de leurs pères et en même temps le Dieu qui pense à eux en amour pour les délivrer. N’est-ce pas également ainsi que peuvent Le connaître tous ceux qui gémissent sous le fardeau de leurs péchés ? L’état de misère et de perdition de Sa créature n’a pas laissé Dieu insensible, de même qu’Il a vu l’affliction d’Israël et qu’Il a entendu ses cris et ses soupirs. Mais Il ne s’est pas contenté de prendre connaissance de « ses douleurs » (v. 7). Il ajoute : « Je suis descendu pour les délivrer ». — C’est en Jésus que Dieu est descendu ; c’est par Lui qu’Il nous a délivrés. S’est-Il arrêté là ? Non, Il a voulu encore faire de nous Son peuple, nous établir dans une relation avec Lui, et nous enrichir (v. 22). Dieu révèle Son nom à Moïse. Il est « Je suis », Celui qui remplit l’éternité de Sa présence. Il existe, Il est, tout le reste en découle (És. 43, 11, 13, 25).