Exode 4, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 1, 31 mars]

À la cour du Pharaon, Moïse avait été instruit dans toute la sagesse des Égyptiens. Mais il n’y avait pas appris à connaître « Je suis ». Les années passées dans le palais royal n’ont pas davantage pu faire de lui un instrument qualifié pour la délivrance du peuple. Le meurtre de l’Égyptien a plutôt montré le contraire. Après les quarante années à l’école du Pharaon, il en faut quarante autres à l’école de Dieu, à l’écart, en Madian. Le résultat, c’est que Moïse n’a plus rien à faire valoir de lui-même. Jadis « puissant dans ses paroles et dans ses actions » (Act. 7, 22), il affirme à présent n’avoir aucune éloquence et met de côté toutes ses capacités personnelles. Mais s’il a justement cessé d’avoir confiance en lui-même, il n’a pas encore une pleine confiance en Dieu. Il doit apprendre que quand le Seigneur charge d’un service, Il donne en même temps toutes les ressources pour l’accomplir. — La verge se changeant en serpent montre que si Dieu permet à Satan d’agir un moment, Il reste au-dessus de lui pour annuler son pouvoir. À la croix, Christ a triomphé des puissances de méchanceté (Col. 2, 15). La main mise dans le sein (le cœur : source du mal) devenue lépreuse, puis rendue saine, illustre la puissance de Dieu pour ôter la souillure.