Exode 9, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 1, 9 avril]

Une peste « très grande » s’abat à présent sur le bétail. Dieu épargne les troupeaux d’Israël à qui il faudra des agneaux pour la Pâque et plus tard d’autres sacrifices. Puis un ulcère fait éruption sur les hommes et sur les bêtes. Le cœur du roi reste insensible, bien que, remarquons l’expression, ce soit dans ce cœur que l’Éternel envoie toutes Ses plaies (v. 14). Comment expliquer cet acharnement du Pharaon contre Israël ? Satan sait que de ce peuple doit naître un jour le Messie qui, plus grand que Moïse, viendra délivrer les hommes de son joug et sera son vainqueur. Alors il retient Israël en esclavage le plus longtemps possible. Mais cette obstination ne réussit qu’à faire ressortir davantage la puissance de Dieu et publier Son nom dans toute la terre (v. 16 cité en Rom. 9, 17). — Mis en présence de la puissance de Dieu, mais aussi de Sa miséricorde qui a successivement retiré les grenouilles, les moustiques, les mouches venimeuses… l’orgueilleux Pharaon a chaque fois volontairement endurci son cœur et refusé de se repentir. — Combien de personnes endurcissent leur cœur en présence du plus grand des miracles de la grâce : le Fils de Dieu mourant pour le salut des hommes perdus.