Exode 9, 17 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 1, 10 avril]

Une septième plaie est annoncée : la grêle. Pour la première fois nous voyons des Égyptiens craindre la parole de l’Éternel et mettre leur troupeaux à l’abri. Le but des catastrophes que Dieu permet est de rappeler aux hommes Sa présence. On est si fier aujourd’hui de tous les progrès scientifiques par lesquels l’homme croit s’assurer le contrôle des forces de la nature. Alors pour bien rappeler qui est le maître du monde, Dieu permet des cataclysmes naturels, des fléaux imprévisibles : tremblements de terre, épidémies, invasions d’insectes… qui montrent à la créature sa petitesse et humilient son orgueil (Job 38, 22, 23). Par tous les moyens, Il cherche à tourner vers Lui les pensées des hommes. En effet c’est souvent par de tels rappels à l’ordre qu’ils sont amenés à réfléchir et à s’occuper de leur sort éternel. Combien d’âmes dans l’angoisse ont trouvé auprès de Jésus un abri, non seulement contre les orages d’ici-bas, mais contre un éternel jugement ! — Dieu mesure avec soin l’intensité et la durée de l’épreuve. Elle n’ira pas plus loin qu’Il ne le lui permet. Le lin et l’orge sont frappés, mais pas le froment ni l’épeautre (v. 31, 32). Quant à Ses bien-aimés, ils jouissent tout au long de la tempête d’une merveilleuse protection (v. 26).