Exode 10, 12 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 1, 12 avril]

Tout ce que la grêle avait laissé est à présent ravagé par les sauterelles. Un fléau terrible ! « J’ai péché », répète le Pharaon avec une mauvaise foi évidente, dans le seul but d’être débarrassé des sauterelles. Mais on ne se moque pas de Dieu. Il a laissé passer le moment du pardon (Jér. 46, 17) et l’Éternel endurcit à nouveau son cœur. Puis viennent les ténèbres, trois jours entiers d’épaisses ténèbres ! C’était un signe particulièrement frappant pour les Égyptiens. Le soleil, source de lumière, de chaleur, de vie, qu’ils adoraient comme un dieu (Râ), se montre sans pouvoir devant le Créateur de l’univers. Mais dans les habitations de tous les fils d’Israël, il y a de la lumière. « Quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres », déclare le Seigneur Jésus (Jean 12, 46). Et encore : « Moi je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8, 12). Au milieu d’un monde rempli des ténèbres du péché, le croyant peut donc réaliser la présence de la lumière : Christ faisant Sa demeure chez lui (Jean 14, 23). Il s’ensuit que pour lui tout est clair : l’état du monde, son avenir, l’état de son propre cœur. Il sait où poser les pieds. Ce qu’il fait peut être vu de tous (Luc 11, 36).