Exode 10, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 1, 11 avril]

« J’ai péché », a reconnu le Pharaon (chap. 9, 27). — Est-ce une vraie repentance ? Non ; sitôt que la grêle a cessé, il continue de pécher (v. 34) et il endurcit volontairement son cœur. Alors désormais c’est l’Éternel qui endurcira ce cœur (v. 1). Combien c’est solennel ! Dieu parle une fois, deux fois (Job 33, 14), souvent davantage. Puis un jour il est trop tard. Lecteur, combien de fois Dieu vous a-t-Il parlé ? — Voici les sauterelles qui menacent une Égypte déjà ruinée. Joseph avait sauvé le pays : le Pharaon le ruine ; de même Satan entraîne le monde à sa perte. — À présent une nouvelle proposition est faite à Moïse : seuls les adultes iront célébrer la fête. Les petits enfants resteront dans le pays. C’est ainsi que Satan cherche à retenir les âmes par les affections naturelles, les liens de la famille. Mais relisons la belle et importante réponse de Moïse au verset 9. Aucun membre de la famille de la foi, si petit soit-il, ne doit demeurer au pouvoir de l’Ennemi. Ne pensez pas, chers jeunes amis, que le christianisme soit seulement l’affaire de vos parents. La maison chrétienne forme un tout, et c’est pourquoi il vous est demandé d’en suivre les principes, de vous conformer à ses habitudes et à ses abstentions, même si vous n’en avez pas encore personnellement compris la valeur et la nécessité.