Exode 14, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 1, 19 avril]

Israël pensait bien en avoir fini avec ses ennemis les Égyptiens. Or les voici qui, emportés par une énergie d’erreur, se ressaisissent et engagent la poursuite contre le peuple. Ce dernier semble pris au piège. Devant : la mer Rouge ; derrière : le Pharaon, ses chars, ses capitaines. Ah ! quel effroi, quel cri de détresse ! Mais le peuple doit apprendre qu’il n’existe pas de difficulté trop grande pour l’Éternel. Au contraire, plus l’épreuve est intense, plus Dieu a l’occasion de faire admirer Sa puissance. — Quelle leçon aussi pour nous ! Quand une difficulté survient, une épreuve qui paraît sans issue, comment réagissons-nous ? Trop souvent par de l’inquiétude ou de l’agitation. Mais que dit Moïse à Israël ? Il commence par les rassurer : « Ne craignez point… », puis il leur annonce la délivrance : « l’Éternel combattra pour vous… ». Enfin il leur donne des instructions faciles à suivre — mais que nous trouvons parfois bien difficiles : « Tenez-vous là… demeurez tranquilles » (v. 13, 14). Demeurer tranquille signifie à la fois ne rien faire et garder son esprit de toute agitation. Ce combat ne concernait pas le peuple ; il était entre l’Éternel et les Égyptiens. Celui qui avait mis Son peuple à l’abri de l’ange destructeur, n’était-Il pas à plus forte raison capable de le délivrer de la main des hommes ?