Exode 14, 15 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 1, 20 avril]

Le peuple a constaté qu’il était incapable de se délivrer lui-même. Sa position est désespérée… Maintenant Dieu peut agir. Il dit : « Qu’ils marchent ! ». Comment, la mer est devant eux et l’Éternel dit : « Marche » ? Mais la foi obéit et compte sur Dieu. — L’Ange de l’Éternel avec la colonne vient se placer entre le camp d’Israël et celui des Égyptiens. À présent que peut craindre le peuple ? Souvenons-nous que Dieu veut toujours se placer comme un écran entre nous et nos difficultés. De jour, de nuit, Ses soins s’exercent écartant les dangers que souvent nous ne connaissons même pas. — Et c’est la délivrance ! Nous en retrouvons les phases dans trois versets du psaume 136 : « Il a divisé en deux la mer Rouge, car sa bonté demeure à toujours (v. 13) ; il a fait passer Israël au milieu d’elle, car sa bonté demeure à toujours (v. 14) ; il a précipité le Pharaon et son armée dans la mer Rouge, car sa bonté demeure à toujours (v. 15) ». Non seulement la mort est sans pouvoir sur les croyants, mais elle est devenue leur allié, leur arme et leur rempart. Par Sa mort, Christ a rendu « impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable », et délivré « tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, assujettis à la servitude » (Héb. 2, 14, 15).