Exode 15, 17 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 1, 22 avril]

Jusqu’au verset 16, le cantique des fils d’Israël célèbre ce que l’Éternel vient de faire pour Son peuple. Les versets 17 et 18 proclament ce qu’Il fera. Les fruits de la victoire sont vus par la foi : Dieu s’est préparé : 1º un héritage, 2º une habitation, 3º un sanctuaire, 4º un royaume. Dans sa première épître, Pierre nous montre la forme nouvelle que prennent ces bénédictions sous l’économie chrétienne (lire 1 Pier. 1, 4 ; 2, 5-9). — Le peuple est maintenant racheté, en marche vers la terre promise. De la même manière, notre course chrétienne commence à la conversion et son but est la gloire. Mais entre les deux, chemin faisant, ce sont les expériences du désert. La première de ces grandes leçons, c’est Mara. Telles ces eaux amères, le Seigneur permet que nous rencontrions sur notre route des circonstances pénibles et décevantes. Mais dès que nous comprenons que ces contrariétés sont permises pour notre bien, dès que nous y introduisons la puissance de la croix de Christ, alors, sans que ces circonstances aient changé, elles cessent d’avoir un goût amer, nous y trouvons même de la joie et du réconfort (lire Rom. 5, 3… ; 2 Cor. 12, 9). Nous sommes alors en mesure d’apprécier Élim, ce lieu de rafraîchissement et de repos, image du rassemblement des croyants où Dieu a commandé la bénédiction (Ps. 133, 3).