Exode 15, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 1, 21 avril]

À quoi correspond ce passage de la mer Rouge dans l’histoire des rachetés du Seigneur ? Toujours à l’œuvre de Christ et à notre délivrance. Tandis que la Pâque présente le côté de la délivrance de dessous le jugement de Dieu, et Dieu contre le péché, la mer Rouge illustre la délivrance du pouvoir de Satan, et Dieu pour le pécheur. La mort est vaincue ; le peuple de Dieu est dorénavant arraché au « présent siècle mauvais », ressuscité avec Christ, de l’autre côté de la mort. Christ est non seulement Celui qui délivre, mais aussi Celui qui entonne la louange au milieu de l’assemblée (Ps. 22, 22 ; Héb. 2, 12). — « Alors Moïse et les fils d’Israël chantèrent ce cantique… ». C’est le premier de l’Écriture. Comment le peuple aurait-il pu chanter sous les fardeaux des Égyptiens (comp. Ps. 137, 4) ? Mais maintenant la joie remplit le cœur de tous les rachetés. Sous la conduite de Christ, le vrai Moïse, ils ont le privilège de louer Celui qui les a délivrés des flots puissants de la mort et du pouvoir de l’adversaire. À travers toute l’histoire d’Israël — et pour nous dans toute l’éternité — sera célébrée la gloire de Celui qui dessécha la mer, les eaux du grand abîme, et qui fit « des profondeurs de la mer un chemin pour le passage des rachetés » (És. 51, 10).