Exode 19, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 1, 29 avril]

Après le désert de Shur (chap. 15, 22), et celui de Sin (chap. 16, 1), le peuple arrive au désert de Sinaï. Porté sur des ailes d’aigle (symbole de la puissance ; v. 4), il est maintenant parvenu au lieu où l’Éternel va lui faire Ses révélations et lui apprendre de quelle manière Il veut être servi (cf. chap. 10, 26). En Égypte, nous l’avons vu, aucun culte n’était possible. Par contre, dès que la rédemption est accomplie, dès que Dieu a séparé les siens, Il attend d’eux le service de la louange. « Vous me serez un royaume de sacrificateurs et une nation sainte », déclare-t-Il au verset 6. « Pour que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés… », complète 1 Pierre 2, 9. — Notre chapitre commence donc une nouvelle partie du livre. Jusqu’ici nous avons considéré ce que l’Éternel, en grâce, a fait pour Son peuple. À partir de maintenant, nous allons trouver ce qu’en retour Il attend de ce peuple. Dieu commence toujours par donner avant d’exiger quoi que ce soit. Hélas ! ce pauvre peuple ne se connaît pas lui-même, malgré Mara et Meriba. Il répond par cette folle promesse, que Dieu ne lui demandait pas : « Tout ce que l’Éternel a dit, nous le ferons » (v. 8). Il ne lui faudra pas longtemps pour montrer comment il tient cet engagement.