Exode 30, 17 à 38

[Chaque jour les Écritures, année 1, 21 mai]

Un ustensile manquait encore pour que le culte pût être rendu. C’est la cuve d’airain. Elle devait être placée dans le parvis entre l’autel et la tente, sur le chemin du sacrificateur qui, allant exercer son office, s’y lavait les mains et les pieds. Figure du jugement de soi-même sous l’effet de la Parole (l’eau), purifiant l’adorateur des souillures contractées dans sa marche au milieu du monde (Jean 13, 10). — Après l’eau qui nettoie de « la saleté de la chair » (côté négatif), nous trouvons l’huile de l’onction (l’Esprit) qui confère un saint caractère. Les ingrédients entrant dans sa composition expriment les grâces et les gloires diverses de Christ. Il était interdit de verser l’huile sainte sur la chair de l’homme (se servir des dons de l’Esprit pour glorifier l’homme) et d’en fabriquer de semblables (imiter les manifestations du Saint Esprit). Le psaume 133 (v. 2) nous montre cette huile précieuse répandue sur la tête, descendant sur la barbe d’Aaron, puis sur le bord de ses vêtements : image magnifique des rachetés jouissant par l’Esprit des perfections de leur Chef glorifié et participant à la même onction. Au contraire la bonne odeur de l’encens montait constamment vers Dieu pour Lui présenter en détail toute l’excellence de Son Bien-aimé.