Exode 30, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 1, 20 mai]

L’œuvre permettant au sacrificateur de s’approcher étant accomplie, il peut être question d’un second autel recouvert d’or sur lequel Aaron et ses fils devaient faire fumer l’encens. Le premier autel nous a parlé de Christ et de la valeur de Son sang, le second de Christ encore et de l’efficacité de Son intercession. L’autel d’or était inséparable de l’autel d’airain. Jésus a été le sacrifice d’abord, puis le sacrificateur. Ayant offert sur la croix le sang qui purifie, Il peut se présenter, vivant, pour les siens, dans les lieux saints. — Aucune victime n’était offerte sur l’autel d’or : Christ n’a plus à souffrir et à mourir. L’œuvre achevée, Il est désormais dans le ciel le sujet, « l’essence » du culte. Par Lui le racheté s’approche à son tour et offre au Père le parfum de l’adoration et de la prière (Ps. 141, 2). Car le culte est avant tout la présentation à Dieu des perfections de Son Fils bien-aimé. — Les versets 11 à 16 traitent de la rançon. Elle était strictement personnelle. D’autre part elle était identique pour le riche et pour le pauvre. Dieu ne fait pas de différence entre les pécheurs (Rom. 2, 11). Et Il offre à tous un même moyen de salut. Un salut gratuit ! Mais combien il a coûté à Celui qui a payé la rançon à notre place.