Exode 32, 11 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 1, 24 mai]

« Ton peuple que tu as fait monter du pays d’Égypte, s’est corrompu », a annoncé l’Éternel à Moïse (v. 7). Non pas, répond celui-ci. C’est « ton peuple » que tu as fait sortir… (v. 11). Par conséquent, il ne t’est pas possible de le détruire. Dans le chapitre 17 de Jean, Jésus priant en faveur des siens dit de même au Père : « ils sont à toi » (v. 9). — Moïse est ici un habile avocat. Il avait jadis protesté qu’il n’était pas un homme éloquent, qu’il avait la « bouche pesante » (chap. 4, 10). Mais maintenant son cœur est ému pour Israël, et de l’abondance de ce cœur, comme il sait bien, par l’Esprit, plaider en faveur du peuple de Dieu ! Cependant toute la ferveur de Moïse ne pouvait empêcher l’Éternel de détruire Israël si la loi qui le condamnait lui était maintenant présentée. De ces deux choses : la loi, ou le peuple coupable, l’une devait disparaître. Dans Sa grâce, Dieu permet que ce soit la loi qui soit retirée, de sorte que Moïse, avec la pensée de Dieu, brise les deux tables de pierre au pied de la montagne. — Quand le Seigneur Jésus est venu dans un monde coupable, cela n’a pas été pour abolir la loi. Il l’a au contraire parfaitement accomplie avant de subir sur la croix sa malédiction (Matt. 5, 17, 18 ; Gal. 3, 13).