Exode 36, 35 à 37, 16

[Chaque jour les Écritures, année 1, 4 juin]

Le voile magnifique séparant le lieu saint du lieu très saint est porté par quatre piliers. L’humanité de Christ telle que les quatre évangiles la déploient devant nos yeux, est un sujet inépuisable d’admiration et d’adoration. Il est le Messie d’Israël (Matthieu), le serviteur obéissant (Marc), le Fils de l’homme (Luc), Celui qui vient du ciel (Jean). Chaque fil : de bleu, de pourpre, d’écarlate ou de fin coton, chaque trait de Son humanité, parfait en lui-même, est étroitement tissé, uni aux autres, de manière à constituer ce merveilleux ensemble qu’est la vie de notre Seigneur Jésus Christ. Mais cette vie, si belle qu’elle fût, ne pouvait pas nous conduire à Dieu. Au contraire, elle soulignait par contraste la profondeur de notre misère morale. Il a fallu Sa mort. Et comme signe, au moment même où le Sauveur laissait Sa vie sur la croix, Dieu a déchiré le voile, frayant vers Lui à l’adorateur « un chemin nouveau et vivant » (Héb. 10, 20). — L’arche et la table sont ensuite confectionnées. Les barres qui servaient à les porter à travers le désert nous font penser à la marche du Seigneur ici-bas. Recouvertes d’or pur, elles nous rappellent ce verset d’Ésaïe : « Combien sont beaux… les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles… » (És. 52, 7).