Exode 39, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 1, 8 juin]

À la description des saints vêtements d’Aaron, le verset 3 ajoute un détail que ne donnait pas le chapitre 28 : des filets d’or devaient être brochés parmi les fils dont était tissé l’éphod. La gloire divine de notre grand Sacrificateur brille au milieu de tous les traits de Sa sainte humanité. Contemplons-Le dans les évangiles. Il dort sur un oreiller, mais l’instant d’après impose le silence au vent et à la mer. Il pleure au tombeau de Béthanie, mais c’est avant de ressusciter Lazare. Il paie l’impôt, mais avec une pièce trouvée dans la bouche d’un poisson créé par Lui. À tout moment l’or de Sa divinité apparaît dans les circonstances les plus ordinaires de Sa vie d’homme et d’homme de douleurs. Ce caractère inséparable des gloires de Jésus est souligné par les chaînettes, chatons, torsades et anneaux qui attachaient fermement tous ces vêtements les uns aux autres. On ne peut en retirer un, mettre en doute une vérité concernant la personne bénie de Christ, sans en quelque sorte Le dépouiller entièrement. Hélas ! l’histoire de l’Église ne compte que trop d’exemples de gens audacieux qui n’ont pas craint de le faire. Que Dieu nous donne de reconnaître avec intelligence et adoration toutes les perfections morales, officielles et personnelles dont est revêtu le Seigneur Jésus !