Exode 38, 21 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 1, 7 juin]

Dieu fait tenir par les Lévites l’inventaire exact de tout ce qui a été fait et donné pour Sa maison. Il n’oublie rien ; jusqu’au moindre pieu et au plus petit crochet, sachant ce qu’a coûté à chacun l’objet qu’il a apporté. Le Seigneur Jésus, assis vis-à-vis du trésor du temple, regardait comment la foule jetait ses dons, et appréciait hautement les deux pites d’une pauvre veuve. Car cette obole correspondait pour elle à un entier renoncement, c’était « tout ce qu’elle avait pour vivre » (Marc 12, 41-44). — La cuve d’airain mentionnée hier tient le même langage. Elle avait été faite avec les miroirs des femmes qui, à la suite de Moïse, étaient sorties vers la tente d’assignation (v. 8). Dans la présence de Dieu et par intérêt pour Sa maison, leur cœur les avait portées à renoncer non seulement à un objet de coquetterie, mais à l’occupation d’elles-mêmes suggérée par le miroir (Matt. 16, 24, 25). Cela aussi Dieu l’apprécie et le mentionne dans Sa Parole. Quant à l’argent du dénombrement, il a servi à fondre les bases des piliers et des ais. Tout repose sur la glorieuse rédemption dont l’argent est la figure (voir Nomb. 3, 48) et c’est sur elle aussi qu’individuellement chaque racheté s’appuie par la foi pour être maintenu debout.