Exode 40, 20 à 38

[Chaque jour les Écritures, année 1, 11 juin]

Jusque dans les moindres détails, le sanctuaire et les objets du culte ont été préparés puis disposés chacun à sa place. « Moïse acheva l’œuvre » (v. 33). Il nous rappelle Celui qui a pu dire au Père : « J’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire » (Jean 17, 4). Mais la fidélité de Moïse sur toute la maison de Dieu, évoquée en Hébreux 3, 2… pâlit à côté de celle du Fils, « fidèle à celui qui l’a établi ». Lui a révélé le Père, sanctifié Ses « frères », édifié le vrai tabernacle dont Il est devenu le souverain Sacrificateur, établi un nouvel ordre de choses (non plus visible et matériel) dans lequel Dieu peut être connu, approché et servi. Le merveilleux tabernacle, dont nous terminons l’étude avec le livre de l’Exode, a illustré pour nous de multiples aspects de cette œuvre de Christ avec ses conséquences. Et la première de ces conséquences : Dieu descend en gloire pour demeurer au milieu de ce peuple (v. 34, 35). C’est ainsi qu’à la Pentecôte, sur la base de l’œuvre de Christ achevée, Dieu le Saint Esprit est descendu dans l’Église, formée selon Éphésiens 2, 22 pour être « une habitation de Dieu par l’Esprit ». Depuis lors, malgré la ruine, Il est là, guide divin, conduisant et dirigeant le peuple de Dieu, comme le faisait pour Israël la nuée au-dessus du tabernacle.