Lévitique 2, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 1, 13 juin]

Si l’holocauste évoque la bonne odeur de Christ dans Sa mort, l’offrande de gâteau correspond aux perfections de Sa vie comme homme sur la terre. Ce sacrifice ne comporte en effet ni victime ni sang, mais seulement de la farine et de l’huile, de l’encens, du sel. L’humanité du Seigneur : le grain de blé finement broyé — né et baptisé du Saint Esprit : pétri et oint d’huile — éprouvé par la souffrance de manière visible ou cachée : l’ardeur de la poêle, de la plaque ou du four, a été pour le Père un parfum du plus haut prix. Le croyant présente à Dieu cette vie parfaite de Jésus et en fait sa propre nourriture. Considérons cet homme merveilleux dans les évangiles. Sa dépendance, Sa patience, Sa confiance, Sa douceur, Sa sagesse, Sa bonté, Son dévouement qui n’ont pas varié au travers de toutes Ses souffrances, voilà quelques-uns des sujets admirables qui correspondent à l’offrande de gâteau saupoudrée d’encens. C’était « une chose très sainte » (v. 3, 10). Le levain, image du péché, n’y entrait pas, ni le miel, symbole des affections humaines. Par contre le sel de la séparation pour Dieu, qui préserve de la corruption, a marqué la vie de Jésus, et ne devrait jamais manquer dans la nôtre (Marc 9, 51 ; Col. 4, 6).