Lévitique 3, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 1, 14 juin]

C’est toujours la même œuvre de Christ que présente le sacrifice de prospérités. Mais elle est considérée cette fois sous l’aspect de la communion, de la joie et de la paix qu’elle procure. Jésus n’est pas venu seulement glorifier le Père dans Sa vie (l’offrande de gâteau), dans Sa mort (l’holocauste), et expier nos péchés (les sacrifices du chapitre 4). Il est aussi venu nous placer dans des relations nouvelles de communion avec Dieu. Notre cher Sauveur ne s’est pas contenté de nous délivrer du jugement éternel. Il a voulu nous rendre heureux et cela dès maintenant. Comme dans les autres sacrifices, la graisse était réservée à l’Éternel et on la faisait fumer sur l’autel. Elle est l’emblème de l’énergie intérieure, de la volonté qui gouverne le cœur. En Jésus cette énergie était entièrement pour Dieu. Sa volonté était de faire exclusivement ce qui plaisait à Son Père (Jean 6, 38 ; 8, 29). Un tel sacrifice ne pouvait qu’être un parfum infiniment agréable pour Dieu (v. 5, 16). Quel privilège pour nous qui connaissons Jésus que d’avoir avec le Père un même « pain » (v. 11, 16), d’être invités à Sa table pour partager Sa joie et Ses pensées au sujet de Son Fils bien-aimé ! « Notre communion — dit l’apôtre Jean — est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ » (1 Jean 1, 3).