Lévitique 7, 22 à 38

[Chaque jour les Écritures, année 1, 22 juin]

Figure de la communion du racheté avec Dieu et avec ses frères, le sacrifice de prospérités était le seul dont chacun recevait sa part. Dieu avait la sienne, à savoir la graisse et le sang qui rappellent Ses droits à notre dévouement et à notre vie. Aaron et ses fils se voyaient attribuer la poitrine tournoyée et l’épaule élevée (v. 34), image des affections et des forces du racheté qui appartiennent à Christ et aux siens. Enfin l’adorateur lui-même y trouvait son aliment. Et remarquons que la nourriture des sacrificateurs dépendait des sacrifices de prospérités. L’énergie spirituelle que le croyant pourra employer au service du Seigneur découle de la communion qu’il aura réalisée avec Lui. Les deux épîtres aux Corinthiens en sont la confirmation. La première traite de la communion, la seconde a pour sujet le ministère. Notre service ne sera utile et béni que dans la mesure où nous serons nourris du parfait sacrifice de prospérités et où nous aurons, à Son exemple, livré nous-mêmes nos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu… (Rom. 12, 1). C’est le secret pour discerner selon le même chapitre « quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite » (v. 2) et l’accomplir ensuite joyeusement (v. 3-8).