Lévitique 7, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 1, 21 juin]

L’épître aux Romains nous enseigne que Dieu a eu à s’occuper de deux questions : celle des péchés, jusqu’au chapitre 5, 11, puis celle du péché jusqu’au chapitre 8. Il a dû condamner l’arbre aussi bien que les fruits, le péché dans notre nature au même titre que les actes produits par lui. En exigeant un sacrifice pour le délit (l’acte commis) et un autre pour le péché (source de cet acte), Dieu nous apprend que l’œuvre de Christ répond à ces deux besoins du pécheur. — La loi du sacrifice de prospérités illustre les conditions nécessaires pour que soit réalisée la communion chrétienne. Il s’agissait d’un sacrifice d’actions de grâces (v. 12 ; 1 Cor. 10, 16) à caractère volontaire et joyeux (v. 16 ; 2 Cor. 8, 4), exempt de tout contact avec la souillure (v. 21). Tandis que les sacrifices pour le péché étaient offerts parce qu’on n’était pas pur, seuls les Israélites qui étaient purs (v. 19) avaient part au sacrifice de prospérités. Quiconque touchait la chair du sacrifice pour le péché devenait saint (chap. 6, 20), alors qu’inversement toute impureté souillait le sacrifice de prospérités. Nous veillons à la propreté de nos aliments. Prenons plus de soin encore pour qu’aucune souillure de notre esprit ne vienne interrompre la communion dont ce sacrifice est l’image.