Lévitique 9, 1 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 1, 25 juin]

L’épître aux Hébreux nous présente le souverain Sacrificateur qui nous convenait, « saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs… » (Héb. 7, 26). Quel contraste avec Aaron, le « sacrificateur pris d’entre les hommes », mentionné dans la même épître comme obligé d’offrir des sacrifices pour le péché non seulement pour le peuple, mais aussi « pour lui-même » (Héb. 5, 1-3). C’est ce que nous le voyons faire ici. Avant de pouvoir s’occuper des fautes du peuple, Aaron est contraint de régler devant Dieu la question de ses propres péchés. C’est un principe général dont le Seigneur rappelle l’importance dans Son « discours sur la montagne ». Pour pouvoir enlever le fétu qui est dans l’œil de notre frère, il faut avoir ôté d’abord la poutre qui est dans notre œil (Matt. 7, 3-5). — La fin du chapitre nous montre comment, la propitiation étant faite, la question du péché étant réglée, la bénédiction peut venir sur le peuple par le moyen de celui qui en a été l’artisan, la gloire de Dieu peut se manifester et la joie est libre de s’exprimer. Telles sont aussi aujourd’hui les conséquences de la croix de Christ. Que Dieu nous apprenne à les admirer et à y répondre de la même manière !