Lévitique 10, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 1, 26 juin]

Il nous a été rappelé au chapitre 9 qu’il pouvait arriver aux sacrificateurs « pris d’entre les hommes » de pécher. Nous n’avons pas eu à aller loin pour le vérifier tristement. Chaque fois que Dieu place l’homme dans une relation nouvelle, celui-ci démontre qu’il n’est pas capable d’y faire face. Jusqu’ici chaque détail a été exécuté « comme l’Éternel l’avait commandé » (expression répétée quatorze fois dans les chap. 8 et 9). Mais à présent Nadab et Abihu, fils aînés d’Aaron, font « ce qu’Il ne leur avait pas commandé » (v. 1). À peine consacrés, ils présentent devant l’Éternel un feu ne venant pas de l’autel. Le solennel châtiment qui s’ensuit nous rappelle combien il est grave de substituer notre volonté aux instructions de la Parole de Dieu (comp. 2 Sam. 6, 3… l’épisode de l’arche placée sur un chariot neuf, suivi de la mort d’Uzza). Pas plus les pensées de la chair que ce qui excite les sentiments (les boissons fortes) ne sont tolérés pour rendre culte à Dieu. Mépriser ouvertement les vérités que l’on connaît amène le transgresseur sous le gouvernement de Dieu. En revanche, comme le montre la fin du chapitre, le Seigneur est plein d’indulgence envers les ignorants et les errants, ainsi que pour ceux qui se courbent sous Sa discipline.