Lévitique 14, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 1, 3 juillet]

Le jour de la purification du lépreux est arrivé. On l’amène au sacrificateur. Remarquons le rôle effacé mais indispensable de l’ami qui conduit le malade à celui qui va lui annoncer la guérison. Il est précieux d’être employé par Dieu pour amener des pécheurs au Seigneur Jésus. C’est un service qu’un jeune chrétien peut déjà accomplir (Jean 1, 42, 46). — Mais si le sacrificateur était demeuré dans le tabernacle ou dans le camp, le lépreux, qui en était chassé, n’aurait jamais pu le rencontrer. Le sacrificateur sortait donc hors du camp (v. 3). Pour rencontrer le pécheur, Jésus a quitté la gloire. Nous ne pouvions faire un pas vers Lui, alors Lui a fait tout le chemin pour venir jusqu’à nous. Comment le fils prodigue serait-il entré sale et en haillons dans la maison de son père ? Celui-ci sortit à sa rencontre et le fit revêtir de la plus belle robe pendant qu’il était encore dehors. — Suivent les détails de la purification. Les deux oiseaux ensemble nous parlent du remède divin applicable au péché de tout homme : la mort du Seigneur, le premier oiseau était égorgé ; Sa résurrection, le second oiseau s’envolait, marqué du sang qu’il emportait au ciel pour le placer symboliquement sous le regard d’un Dieu satisfait.