Lévitique 13, 45 à 59

[Chaque jour les Écritures, année 1, 2 juillet]

Elle était terrible la condition du lépreux en Israël : chassé du camp sans espoir d’y retourner jamais, séparé des siens, obligé de proclamer de loin son misérable état : « Impur, impur ». Exclu de la congrégation, il est une image de ce que nous étions ; gens des nations, « sans droit de cité en Israël… n’ayant pas d’espérance… ». Mais maintenant, annonce l’apôtre, « vous avez été approchés par le sang de Christ » (Éph. 2, 12, 13). Ce qui nous conduit à l’œuvre de la purification décrite au chapitre 14. L’évangile nous montre plusieurs de ces pauvres lépreux implorant la pitié du Maître. Et Lui, plein de compassion, posait Ses mains sur eux pour les guérir sans être Lui-même souillé par ce contact. Non seulement Il pouvait, mais dans Son amour Il voulait les rendre parfaitement nets (Matt. 8, 1-3 ; voir aussi Luc 17, 11…). De même ce cher Sauveur peut et veut encore aujourd’hui purifier de tous ses péchés quiconque se reconnaît impur. — La lèpre dans un vêtement (v. 47-59) représente le mal qui peut s’insinuer dans nos habitudes et dans notre témoignage. Que le Seigneur nous donne de la vigilance pour le déceler, du courage pour le « brûler », autrement dit le juger à la moindre apparition !