Lévitique 14, 33 à 57

[Chaque jour les Écritures, année 1, 5 juillet]

La lèpre dans la maison est l’image du péché dans une assemblée ou même dans ce qui porte le nom d’Église, la chrétienté tout entière. En regardant de près l’assemblée d’Éphèse au chapitre 2 de l’Apocalypse, nous y discernons, ou plutôt le Seigneur, grand Sacrificateur dont les yeux sont semblables à une flamme de feu, y discerne déjà une petite tache suspecte : l’abandon du premier amour. Tout le reste semble bon : œuvres, travail, patience, mais voyez ce que devient ce petit commencement : une lèpre véritable à Pergame où certaines pierres de la maison sont atteintes de la « doctrine de Balaam », d’autres de celle des Nicolaïtes. Puis, le mal se développe comme un levain à Thyatire, à Sardes, jusqu’à ce que, à Laodicée, qui représente l’état final de l’Église responsable, le Seigneur soit contraint d’annoncer : « Je vais te vomir de ma bouche » (chap. 3, 16). La « grande maison » de la chrétienté professante sera rejetée, démolie. — Le chapitre 15 poursuit le sujet de la souillure. Sous l’image du « flux », il nous montre tout ce que, dans notre vie de tous les jours, notre détestable caractère naturel est capable de laisser échapper pour empoisonner à la fois notre entourage et nous-même. Le remède existe pour nous en purifier : c’est la sacrificature exercée en notre faveur par le Seigneur Jésus (v. 15, 30).