Lévitique 16, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 1, 6 juillet]

Aaron reçoit ici des instructions pour une occasion spéciale, celle du grand jour des propitiations (voir chap. 23, 27). C’est à cette scène que fait allusion le chapitre 9 des Hébreux (lire les v. 7, 12, 25). Une fois l’an, après avoir présenté un sacrifice pour lui-même, le souverain sacrificateur offrait une victime pour tous les péchés du peuple commis pendant l’année. Puis il portait le sang de ce sacrifice au-dedans du voile, sur le propitiatoire dont le nom se trouve ainsi expliqué. Le sang qui fait propitiation pour l’âme (chap. 17, 11) y était apporté. Il rendait l’Éternel propice, favorable, à Son peuple. Non pas que ce sang d’un bouc ait eu le pouvoir d’effacer un seul des péchés que tout ce peuple avait pu commettre pendant une année. Mais à l’avance il parlait à Dieu du sang précieux de Son Agneau. — Contrairement à ce que nous aurions pensé, ce n’est pas dans ses vêtements magnifiques qu’Aaron devait se présenter devant l’Éternel. Il dépouillait toute gloire devant celle de Dieu et ne pouvait se tenir là que vêtu de fin lin, symbole de justice pratique (v. 4 ; Apoc. 19, 8). — La bonne odeur de l’encens accompagnait Aaron au-dedans du voile, de même que Christ est entré au saint lieu, offrant à Dieu le plein parfum de toutes Ses gloires excellentes.