Lévitique 16, 15 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 1, 7 juillet]

Le sacrificateur pénétrait à l’intérieur du voile, entouré d’un nuage d’encens, pendant que le peuple dans la crainte attendait au-dehors. L’Éternel accepterait-Il le sacrifice ? Si quelque chose n’était pas en ordre, Aaron n’allait-il pas périr comme ses deux fils aînés ? Quel soulagement au moment où il ressortait, son service accompli. Prophétiquement cette scène s’accomplira quand, venant en gloire pour Israël, Christ « apparaîtra une seconde fois… à salut à ceux qui l’attendent » (Héb. 9, 28). — Il restait à s’occuper du bouc vivant. Le premier, celui dont le sort était tombé pour l’Éternel (v. 9), avait été sacrifié et ôtait le péché de devant Dieu. Le second, le bouc « pour azazel » ôtait le péché de dessus la conscience du peuple. C’est pourquoi tous les péchés étaient confessés sur sa tête et il les emportait pour toujours dans une terre inhabitée (lire Ps. 103, 12 et Héb. 8, 12, cité de Jér. 31, 34). Le premier bouc servait à faire propitiation ; il était pour tous. Le second nous parle de substitution : d’une victime portant les péchés de plusieurs (Héb. 9, 28) à savoir de ceux seulement qui, confessant leurs péchés (v. 21), s’approprient par la foi la valeur de la victime. Le sacrifice de Christ a ce double caractère.