Lévitique 17, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 1, 9 juillet]

Dieu se réserve la propriété du sang (voir déjà chap. 7, 26, 27). Sous Son regard, dans le lieu très saint se trouve désormais, renouvelé chaque année, le sang des sacrifices offerts (chap. 16). Et ce sang, indispensable au maintien des relations du peuple avec Lui, parle constamment au cœur de Dieu de l’œuvre de Son Fils bien-aimé. — Plusieurs passages de l’Écriture établissent les vertus du sang de Christ : il « fait propitiation pour l’âme » (v. 11). Il purifie de tout péché (1 Jean 1, 7). La moindre faute que nous avons commise doit être effacée par ce sang et ne peut l’être qu’ainsi. Par lui nous avons été achetés de toute nation (Apoc. 5, 9), rachetés (1 Pier. 1, 18, 19), lavés (Apoc. 1, 5), justifiés (Rom. 5, 9), réconciliés (Col. 1, 20), sanctifiés (Héb. 13, 12), approchés (Éph. 2, 13) ; par lui un chemin a été ouvert jusque dans les lieux saints (Héb. 10, 19). Par lui encore, la victoire nous est acquise (Apoc. 12, 11). — Précieux sang de Jésus ! Sa vertu, son efficace, est une pierre d’achoppement pour ceux qui ne la saisissent pas par la simple foi, mais pour les rachetés, elle est un motif éternel de louange et d’adoration. « À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ;… — à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen ».