Lévitique 18, 1 à 5 ; 19, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 1, 10 juillet]

Les ordonnances contenues dans ces chapitres ont en vue la sainteté pratique du peuple de l’Éternel. Elles ont trait à la miséricorde (chap. 19, 10), à l’honnêteté et à la vérité (v. 11, 12), à la justice (v. 13-15), à la bienveillance et à l’amour (v. 16-18). Il est humiliant de retrouver les mêmes mises en garde adressées à des chrétiens, dans des épîtres telles que celles aux Éphésiens ou aux Colossiens. Ce qui prouve que la vieille nature chez un enfant de Dieu n’est pas meilleure que celle de l’Israélite autrefois. « Vous ne ferez pas ce qui se fait dans le pays d’Égypte… », commence le chapitre 18, avant d’énumérer les souillures de la chair que l’Éternel a en abomination. « Voici donc ce que je dis, enseigne Paul aux Éphésiens, c’est que vous ne marchiez plus comme le reste des nations marche… qui, ayant perdu tout sentiment moral se sont livrés à la débauche… » (Éph. 4, 17, 19 ; comp. aussi v. 25, 28 avec Lév. 19, 11). « Marchez dans l’amour », conclut l’apôtre (Éph. 5, 2), et c’est aussi le résumé que propose le verset 18 : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Le Seigneur Jésus a cité ce verset et l’a Lui-même parfaitement illustré. Jacques l’appelle pour cette raison : « la loi royale (celle du Roi) selon l’Écriture » (Luc 10, 28-37 ; Jacq. 2, 8) !