Lévitique 21, 1 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 1, 12 juillet]

De même que le seul fait d’appartenir à la famille d’Aaron conférait le titre de sacrificateur, tous les rachetés du Seigneur sont aujourd’hui des adorateurs. Par contre s’il s’agissait d’exercer son service, un sacrificateur pouvait être disqualifié. Le contact avec la mort, un mariage qui n’était pas selon Dieu, un défaut naturel incorrigible, privaient le fils d’Aaron de ses saintes fonctions. Il était autorisé à se nourrir du pain de Dieu tout comme ses frères (v. 22), mais il ne connaissait pas la joie de Le servir. Hélas, beaucoup de croyants sont dans ce cas ! Ceux qui sont aveugles au sens de 2 Pierre 1, 9 ou boiteux au sens de Hébreux 12, 13, tout en conservant leurs titre et privilège d’enfants de Dieu, ne peuvent s’acquitter comme ils le devraient de leur service d’adorateurs. Et c’est une grande perte non seulement pour eux mais d’abord pour le Seigneur. — Si notre souverain Sacrificateur supporte avec indulgence les défauts et infirmités des siens (chap. 21 — ce qui nous est confirmé par Héb. 4, 15), Il ne peut en revanche avoir aucune communion avec ce qui, au chapitre 22, est l’image en eux d’un péché positif : un flux ou une lèpre (v. 4). La souillure chez un croyant le prive de la jouissance des « choses saintes ».