Lévitique 19, 26 à 37 ; 20, 22 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 1, 11 juillet]

Cette section du livre, constituée par les chapitres 19 et 20, commence et s’achève de même, en spécifiant qu’Israël devait être le peuple saint d’un Dieu saint. Et presque chacun des commandements de ces chapitres est ponctué par le rappel : « Moi je suis l’Éternel votre Dieu ». À plus forte raison, ceux qui font aujourd’hui partie de la famille de Dieu ont-ils à reproduire la sainteté du « Père saint » dont ils sont les enfants (Jean 17, 11). Pierre cite le verset 2 du chapitre 19 en le complétant : « comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints » (1 Pier. 1, 15, 16). Ce n’est plus seulement : « car moi je suis saint », mais « comme ». Quelle mesure nous est donnée là ! — Le verset 32 attire notre attention sur le respect dû aux vieillards, au sujet duquel le jeune chrétien ne devrait jamais être en défaut. C’est dans tout notre comportement que doit se lire notre christianisme, non seulement dans l’abstention des péchés affreux que Dieu est obligé de dénoncer dans Sa Parole, mais dans les mille détails où ont à s’exercer l’amour et la justice pratique (v. 34-36). N’oublions jamais que le beau nom de Christ a été invoqué sur nous (Jacq. 2, 7), en sorte que notre conduite, suivant ce qu’elle est, honore ou déshonore ce précieux nom.