Lévitique 25, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 1, 18 juillet]

Dieu qui a donné le sabbat à l’homme pense aussi à Sa création. Tous les sept ans, les travaux des champs devaient être interrompus pour laisser reposer la terre. Et tous les sept fois sept ans, chaque cinquantième année, le son de la trompette retentissait en Israël annonçant le Jubilé, le rétablissement de toutes choses. Si bien qu’aucune transaction, aucun achat immobilier, n’avait lieu sans penser à cette date du Jubilé dont on se rapprochait et dont il fallait sans cesse tenir compte. Chers enfants de Dieu, cette trompette dont tous les Israélites — et spécialement les opprimés — attendaient le signal, ne nous fait-elle pas penser à la dernière trompette avec laquelle le Seigneur descendra du ciel pour rassembler ceux qui Lui appartiennent (1 Cor. 15, 52) ? Oui, le Seigneur vient, ne l’oublions pas ! Vivons dans cette perspective. Ne donnons aux choses de la terre qu’une valeur relative. Elles ont un caractère précaire ; nous n’en avons la jouissance que « pour un temps ». Fixons nos regards au-delà, sur les choses qui ne se voient pas et qui sont éternelles (2 Cor. 4, 18). Puissent nos décisions, nos projets, nos sujets de satisfaction comme aussi nos épreuves porter toujours à nos yeux la marque « provisoire » que leur confère notre bienheureuse espérance.