Lévitique 25, 20 à 38

[Chaque jour les Écritures, année 1, 19 juillet]

« Le pays est à moi » — rappelle l’Éternel à Son peuple — et « et vous, vous êtes chez moi… comme des hôtes » (v. 23). De même qu’un maître de maison a charge de ses invités, Dieu s’engage à subvenir à l’entretien des siens et à leur donner d’une manière miraculeuse, chaque sixième année, une triple récolte permettant de respecter le sabbat d’années. Le chrétien est encore moins qu’Israël un propriétaire ici-bas. Si nous avions toujours présente à l’esprit cette pensée que rien n’est à nous mais que tout appartient au Seigneur, n’y aurait-il pas moins de convoitises dans nos cœurs et moins de disputes entre nous ? C’est au ciel, non sur la terre, que nous possédons de vraies richesses, ce qui est nôtre (Luc 16, 11, 12). — Dans tout ce chapitre, Dieu se plaît à déployer Sa grâce magnifique, nous montrant comment Il délivre les siens, s’occupe de leur repos, de leur joie, veille à ce qu’ils ne soient pas victimes de la dureté de leurs frères ou de leur propre insouciance. Et en cela Il nous donne un exemple nous invitant à user vis-à-vis d’autrui de la même miséricorde dont nous sommes les objets (v. 35-38). Ce sera pour nous l’occasion de montrer au Seigneur que nous apprécions Sa grâce et que nous n’avons pas oublié ce que Lui a fait pour nous (comp. Matt. 18, 32, 33).