Lévitique 25, 39 à 55

[Chaque jour les Écritures, année 1, 20 juillet]

Lorsque retentissait la trompette de la délivrance, l’esclave retrouvait sa liberté, le pauvre sa possession, les familles se reconstituaient, chaque héritage retournait à son véritable propriétaire. C’était une restauration, une joie générale, image de celle que connaîtront Israël et le monde tout entier, lorsque Satan sera lié et la création au contraire déliée de sa servitude. Jusqu’à maintenant souffrante et « en travail », la terre jouira sous le règne de Christ de la liberté de la gloire des enfants de Dieu (Rom. 8, 21). Semblable à ce pauvre qui s’est vendu à l’étranger (v. 47), le peuple d’Israël qui par sa faute a aliéné son héritage le recouvrera alors définitivement des mains de Celui qui l’a racheté : Christ, le vrai Boaz (Ruth 4). — Si Dieu doit avoir le dernier mot en ce qui concerne Sa création, soyons certains qu’Il veut aussi affranchir pleinement chacun de ceux qui Lui appartiennent. Un frère en Christ peut s’être laissé ravir la jouissance de son héritage, être devenu pauvre spirituellement. La pensée du Seigneur est de le restaurer dans Sa grâce en effaçant tout le passé (Il nous laisse ignorer les motifs pour lesquels ce frère est devenu pauvre) et de le faire jouir à nouveau de toutes les richesses célestes.