Lévitique 26, 14 à 33

[Chaque jour les Écritures, année 1, 22 juillet]

L’Éternel avait mis son peuple une fois de plus sérieusement en garde contre l’idolâtrie (v. 1). Hélas, il faudra une parole du prophète Amos (chap. 5, 25-27) citée par Étienne (Act. 7, 42, 43) pour que nous le sachions : dans le désert déjà, la maison d’Israël rendit hommage aux idoles qu’elle s’était fabriquées, en particulier à l’abominable Moloch (voir Lév. 20, 1-5). C’est la raison pour laquelle toutes ces menaces, de plus en plus sévères, s’exécutèrent plus tard sur le peuple coupable. Combien est dur le cœur de l’homme ! Pour le briser Dieu est obligé de frapper des coups de plus en plus forts. Eh bien, il arrive qu’Il soit obligé d’agir ainsi avec nous ! Il commence par nous reprendre avec douceur, et, si nous n’écoutons pas, Sa voix se fait de plus en plus impérieuse. Proverbes 29, 1 nous avertit que « l’homme qui, étant souvent repris, roidit son cou, sera brisé subitement, et il n’y a pas de remède ». Apprenons donc à reconnaître tout de suite la voix du Seigneur et à ne pas refuser Sa répréhension (Ps. 141, 5). Parce qu’Il nous aime, Il ne nous châtiera jamais plus qu’il n’est nécessaire pour que la leçon soit apprise. Parce qu’Il est fidèle, Il insistera cependant, jusqu’à ce que tout ce patient travail ait enfin tourné vers Lui notre pensée et notre cœur.