Lévitique 26, 34 à 46

[Chaque jour les Écritures, année 1, 23 juillet]

D’une manière ou de l’autre, il faudra que les droits de Dieu soient respectés. Si le peuple n’observe pas les sabbats d’années prescrits au chapitre 25, l’Éternel l’y contraindra en le chassant par la force de ce pays qui est le sien. Israël n’aura pour ainsi dire pas rempli vis-à-vis de son propriétaire les conditions de location. Et ce sera une des causes de la transportation à Babylone (lire 2 Chron. 36, 20, 21). — Elles seront terribles les conséquences de l’iniquité d’Israël. Dieu est plus sévère envers ce peuple qu’envers les autres nations. Sa responsabilité est en effet beaucoup plus grande. Les oracles divins lui ont été confiés. Il est en relation avec le vrai Dieu dont le nom, à cause de lui ne manquerait pas d’être blasphémé parmi les nations (Rom. 3, 2 et 2, 24). Or si Dieu a été plus exigeant envers Israël qu’envers les nations païennes, ne pensez-vous pas qu’Il doit l’être encore davantage encore envers ceux qui, comme nous, ont entre les mains Sa Parole ou sont élevés par des parents chrétiens ? « À celui à qui il aura été beaucoup confié, il sera plus redemandé » (Luc 12, 48). — Notons aussi que confesser son iniquité (v. 40) et en accepter la punition (v. 43) sont les conditions de la restauration.