Nombres 5, 1 à 17, 27 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 1, 5 août]

Le camp d’Israël devait être préservé de toute impureté, et ceci pour une raison primordiale : l’Éternel y habitait (v. 3). Le même motif est invoqué par l’apôtre pour inviter chaque enfant de Dieu à se garder de toute souillure : son corps est le temple du Saint Esprit (1 Cor. 6, 19). L’homme atteint de lèpre (le péché) ou d’un flux (incapacité de retenir les manifestations de la chair) devait être éloigné du camp jusqu’à sa guérison. — À partir du verset 11, il est question de l’épreuve de jalousie. Elle suggère pour chacun de nous l’examen soigneux et fréquent de nos affections. Christ en est-il resté l’objet ? Si nous aimons le monde, la Parole nous applique la terrible qualification d’adultères. Même si extérieurement tout paraît en ordre, nous sommes devenus ennemis de Dieu, nous avons trahi le Seigneur (Jacq. 4, 4 ; 1 Cor. 10, 22). Oui, tenons-nous devant Lui, comme cette femme suspectée devant le sacrificateur, et laissons la Parole (l’eau sainte) pénétrer notre conscience, mettre en évidence nos sentiments les plus secrets. « Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur ; — demande le psalmiste — éprouve-moi et connais mes pensées. Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle » (Ps. 139, 23, 24).