Nombres 6, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 1, 6 août]

À côté des Lévites, tout Israélite homme ou femme appartenant aux autres tribus pouvait être consacré à l’Éternel en faisant vœu de nazaréat. Mais à la différence des fils de Lévi, sa consécration était individuelle et facultative. Le nazaréen était libre de ne pas faire ce vœu ; mais une fois celui-ci contracté, sa liberté cessait ; sa vie privée et publique devenait soumise à de strictes obligations. Ainsi dans une armée, l’engagé volontaire est astreint à la même discipline que les recrues des classes mobilisées. Les conditions du nazaréat étaient au nombre de trois : 1º S’abstenir de tout ce que produit la vigne : symbole des joies du monde. 2º Laisser croître sa chevelure : image de la mise de côté de soi-même qui doit caractériser le disciple de Christ. 3º Fuir le contact avec la mort, salaire et preuve du péché. En principe chaque enfant de Dieu porte ce triple caractère. Il est mort au monde, au moi et au péché. Mais pour avoir la force de tenir dans cette position difficile et contraire à notre nature, il faut que son nazaréat, cette mise à part pour Christ, résulte d’une joyeuse décision de son cœur. Les versets 9 à 12 rappellent combien il est facile par manque de vigilance de perdre notre caractère de nazaréen, et difficile de le retrouver.