Nombres 9, 15 à 10, 10

[Chaque jour les Écritures, année 1, 12 août]

Israël n’avait aucune question à se poser pour ses étapes à travers le désert. Chaque départ et chaque halte avaient lieu « au commandement de l’Éternel ». La nuée se levait-elle ? Il fallait partir même si on était à peine arrivé, même si l’endroit plaisait. Restait-elle sur le tabernacle ? On devait camper sans aller plus loin. Pour un seul jour, peut-être aurait-on pu se passer de cette direction divine ? Absolument pas ! Elle était aussi indispensable pour peu que pour beaucoup de jours, pour camper que pour partir, pour la nuit que pour le jour. Belle figure de la dépendance continuelle qui convient aux rachetés du Seigneur et que Lui-même a parfaitement illustrée. — Quand la volonté de l’Éternel était révélée, les trompettes d’argent des sacrificateurs donnaient le signal des divers mouvements du peuple. Elles sonnaient lors des rassemblements (v. 4, 7), des départs (v. 5, 6), des batailles (v. 9) ou des fêtes solennelles (v. 10). Ces trompettes nous parlent du témoignage de Dieu, rendu tant dans le rassemblement des saints, que dans leur marche, dans leurs combats, dans leur culte. Au milieu d’un monde ennemi, « n’ayons pas honte du témoignage de notre Seigneur » (2 Tim. 1, 8).