Nombres 10, 11 à 36

[Chaque jour les Écritures, année 1, 13 août]

Lorsque la nuée se levait pour le départ, les trompettes retentissaient, le peuple se rassemblait, les Lévites démontaient le tabernacle, chacun prenait son ordre de marche. Puis la trompette sonnait à nouveau « avec éclat » et les tribus s’ébranlaient dans l’ordre de leurs bannières. — Les chrétiens aujourd’hui attendent le signal du grand départ. Le Seigneur reviendra « avec la trompette de Dieu » pour enlever Son Église (1 Thess. 4, 16). Mais celle-ci ne peut oublier ceux qui restent encore en arrière. Avec l’Esprit elle se tourne vers le monde : « Que celui qui a soif vienne » (Apoc. 22, 17) ! C’est ce que semble dire Moïse à Hobab : Viens jouir avec nous du bien que Dieu a promis de faire aux siens. Mais pourquoi lui demande-t-il ensuite son aide pour diriger le peuple à travers le désert ? Ne le jugeons pas trop sévèrement, nous qui nous confions souvent plus volontiers dans les conseils d’autrui que dans les directions du Seigneur. Comme pour rappeler qui conduit les siens, le verset 33 montre l’arche prenant la tête pour assurer au peuple « un lieu de repos ». Le chemin de trois jours par lequel Christ a passé en traversant pour nous la mort ouvre une voie nouvelle à un peuple ressuscité, en marche vers le repos céleste.