Nombres 11, 1 à 9

[Chaque jour les Écritures, année 1, 14 août]

Dans son ingratitude le peuple se plaint et l’Éternel le châtie. Mais la leçon n’a pas suffi. La convoitise condamnée par le dernier commandement de la loi s’allume au sein du « ramassis » (ce « grand amas de gens » sortis d’Égypte avec Israël — Ex. 12, 38). Où sont les aliments que nous mangions en Égypte pour rien ? Le pauvre peuple oublie les briques, la paille, et combien l’oppresseur faisait payer cher le peu qu’il donnait. Ces mets de l’Égypte : poireaux, oignons, ail, etc. ont pour la plupart une forte saveur, excitent l’appétit, mais ne sont pas nourrissants, parfois indigestes. De quoi les gens de ce monde nourrissent-ils leur esprit ? De magazines, romans, films,… attrayants pour la chair, mais sans profit pour l’âme, bien au contraire ! — Israël se souvient à présent de ces aliments parce que la manne a perdu pour lui son goût exquis de gâteau au miel (Ex. 16, 31) ! Elle n’est plus qu’un gâteau à l’huile, en attendant d’être franchement appelée un pain misérable (chap. 21, 5). Chers amis, si nous sommes tentés par les « mets » du monde, que chacun de nous se pose la question : Ne serait-ce pas parce que la Parole a perdu pour moi sa saveur ? « Celui qui vient à moi n’aura jamais faim », a promis le Seigneur Jésus (Jean 6, 35).