Nombres 14, 26 à 45

[Chaque jour les Écritures, année 1, 21 août]

Au milieu de cette triste scène, quelle consolation de pouvoir considérer Josué et Caleb. Ils sont « animés d’un autre esprit » (v. 24). Aussi ne perdront-ils pas leur récompense. Seuls de toute leur génération, ils entreront dans le pays. Jusque-là ils devront partager le sort du peuple coupable : errer quarante années à travers les sables du désert. Mais pendant ce long pèlerinage, ils seront continuellement encouragés par le souvenir du pays qu’ils ont visité, cette terre de Canaan dont ils ont déjà goûté le fruit. — Moïse annonce la fâcheuse nouvelle. Comment réagit le peuple ? Lorsque Caleb exhortait à monter hardiment et à prendre possession du pays, ils voulaient retourner en Égypte ou parlaient de périr dans le désert (chap. 13, 31 ; 14, 2). Maintenant que le jugement leur fait rebrousser chemin vers la mer Rouge, et que Dieu annonce qu’ils mourront dans le désert, ils veulent se soustraire au châtiment et répondent : « Nous voici, nous monterons » (v. 40). Le cœur de l’homme n’est jamais d’accord avec Dieu, principalement quand il s’agit de reconnaître les fautes commises, de se courber sous la discipline et d’accepter avec humiliation les conséquences de ses péchés. Malgré Moïse qui leur dit : Ne montez pas, ils s’obstinent et subissent une cruelle défaite.