Nombres 15, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 1, 22 août]

Après les scènes tragiques du chapitre 14, on serait en droit de penser que l’incrédulité et la rébellion du peuple lui ont fait perdre tous ses droits au pays de Canaan. C’est pourquoi Dieu vient parler aussitôt après du pays de la promesse, montrant par là que rien ne pourra Le dissuader d’accomplir Ses desseins de grâce. De même Il fait mention dans ce chapitre 15 des différents sacrifices : holocaustes (v. 4), sacrifices de prospérités (v. 7), pour le péché (v. 24) avec les offrandes de gâteau et libations, comme pour rappeler qu’Il a des ressources pour les pires forfaits, ou plutôt une ressource unique qui est, sous ses côtés multiples, l’œuvre de Son Bien-aimé. De celle-ci monte, si fâcheux que soit l’état du peuple, « une odeur agréable à l’Éternel » (expression cinq fois répétée). Présentée en figure sous ses aspects les plus variés, l’œuvre de Christ se déploie aussitôt en faveur du plus grand nombre. Le statut de l’étranger était identique à celui de l’Israélite de naissance ; il lui était permis d’offrir les mêmes sacrifices et les mêmes libations, préfiguration d’une grâce s’étendant au-delà d’Israël, d’un évangile prêché dans toute la création (Col. 1, 23). — Les versets 17 à 21 traitent des prémices et nous rappellent que le Seigneur a toujours les premiers droits sur tout ce que nous possédons (Matt. 6, 33).